MALADIE CHRONIQUE – Exemple de l’ulcère gastrique chez le cheval

Le capital santé et les facteurs qui l’influencent

Comparons l’état de santé à une éprouvette graduée.
A la naissance, votre animal a un capital santé qui lui est propre. Certains sont plus gâtés que d’autres.
Sur une portée de chiots ou de chatons, par exemple, on le voit bien. Il y a toujours des plus forts et des plus faibles.
Mais disons que cela représente leur capital santé de départ. Je prends alors l’image de l’éprouvette graduée plus ou moins pleine, éprouvette en vert (voir images ci-dessous).
Au fur et à mesure que votre animal vieillit, cette éprouvette a tendance à se vider plus ou moins rapidement.

Plusieurs facteurs entrent en jeu et viennent influencer ce capital santé et donc pour l’allégorie, le niveau de remplissage de l’éprouvette.
Ces facteurs sont nombreux et peuvent soit, prendre soin du capital santé et donc faire monter le niveau soit, le dégrader et donc accélérer la baisse de niveau de l’éprouvette.
Certains facteurs peuvent être contrôlés tandis que d’autres, malheureusement pas.
Lorsque le niveau de l’éprouvette ou le capital santé descend sous un certain seuil (représenté par la barre horizontale sur l’image), les symptômes apparaissent.

Facteurs bénéfiques

Environnement adéquat

Bonne qualité de l’air

Activité physique régulière

Alimentation adaptée

Contacts sociaux

Bon état émotionnel

Bonne communication humain-animal

Facteurs délétères

Environnement pauvre

Pollution

Sédentarité

Alimentation : mauvaise qualité ou mal équilibrée, OGM, pesticides, …

Isolement, manque de stimulation

Stress

Manque d’écoute et non présence dans le moment présent

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Maladie chronique – Pourquoi et comment ?

Lors de l’apparition des symptômes, le 1er réflexe est d’aller consulter un médecin ou un vétérinaire afin qu’il établisse un diagnostic et nous donne un traitement pour soigner la maladie et donc pour faire disparaître les symptômes.

Lors d’une maladie chronique, les premiers traitements permettent en général de les faire disparaître (voir images ci-dessous). Mais bien souvent, le traitement allopathique, bien que parfois nécessaire à la gestion de la maladie, puise lui aussi dans le capital santé (représenté par le niveau de l’éprouvette dans mon allégorie).

Pour prendre un exemple, lors de la prise d’un traitement antibiotique, l’antibiotique permet d’éradiquer la bactérie responsable de la maladie pour lequel il est prescrit. Mais, en parallèle, il agit également sur les « bonnes » bactéries présentes partout, sur et dans votre corps (la flore microbienne intestinale ou la flore microbienne cutanée par exemple). En détruisant ces « bonnes bactéries », l’organisme est provisoirement affaibli.
Ce « coût » des traitements allopathiques est schématisé par la baisse du niveau de l’éprouvette.
Lorsqu’il s’agit de traitement unique ou isolé, cet affaiblissement peut être rapidement rattrapé et l’impact négatif est alors limité.

Mais que se passe-t-il lors de maladie chronique où les traitements sont souvent réguliers ou répétés ?
A chaque traitement, le niveau continue à baisser. Et c’est souvent pour cette raison, que les traitements perdent en efficacité avec le temps voire ne font plus effet. Le niveau de l’éprouvette est trop bas. 

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Maladie chronique – Comment s’en sortir ?

C’est là que les médecines alternatives trouvent leur place. Elles vont permettre d’étudier le terrain et mettre en évidence tous les facteurs qui ont amené votre animal à s’affaiblir et à présenter des symptômes récurrents (image de l’éprouvette rouge).
C’est-à-dire tous les facteurs qui ont fait baisser le niveau de l’éprouvette.
Tous les facteurs ne sont pas contrôlables malheureusement (pollution environnementale, appauvrissement des sols et donc de la qualité nutritionnelle des aliments, etc.) mais il est possible d’en améliorer un bon nombre.

Ils sont passés en revue les uns après les autres pour pouvoir mettre en place une stratégie thérapeutique et un traitement de fond. Semaines après semaines, l’éprouvette se remplit à nouveau. Le niveau remonte et les symptômes disparaissent de manière plus durable.

C’est comme cela que j’envisage chaque cas qui m’est présenté. Comme un travail d’enquêteur au final. La cause n’est parfois pas celle que l’on attend aussi d’ailleurs… mais je vous en parlerai + tard dans des articles à venir ;-).
Et comme chaque animal est unique et qu’il évolue dans un environnement qui lui est propre, la prise en charge sera elle aussi unique.

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Maladie chronique – Exemple de l’ulcère gastrique chez le cheval

Lors d’ulcères gastriques chez le cheval, le diagnostic de certitude est établi par le/la vétérinaire par une gastroscopie et éventuellement par une histologie. Des lésions dans l’estomac sont observées. Différents grades existent selon la sévérité des lésions (de l’irritation à la perforation).
Dans ce cas, les traitements allopathiques prescrits sont, la plupart du temps, des IPP (inhibiteurs de pompes à protons qui diminuent l’acidité de l’estomac) comme l’oméprazole  et des pansements gastriques (qui visent à colmater les lésions) comme le sucralfate.
Ces traitements permettent de soulager le cheval et soigner les lésions. Malheureusement, ils ne s’occupent pas de la cause de l’apparition des ulcères. Si bien que si la cause est toujours présente, le risque de récidive est donc élevé.

Dans ce cas, les traitements allopathiques répétés tels que les IPP comme l’oméprazole ont tendance à affaiblir également le terrain sur le long terme. Comment ?
L’oméprazole réduit l’acide chlorhydrique dans l’estomac. MAIS l’acidité stomacale est nécessaire aux chevaux pour digérer les protéines, elle aide à créer un environnement hostile à certaine « mauvaises » bactéries.
De plus, la diminution de l’acidité de l’estomac affecte l’absorption de minéraux tels que le calcium (Ca) et le magnésium (Mg).
Les IPP peuvent également entraîner une diminution de l’absorption de la vitamine B12.
Si l’oméprazole est donné un certain laps de temps, un effet rebond peut être observé à l’arrêt du traitement. En effet, à l’arrêt de la prise du médicament, l’estomac se remet à produire de l’acidité, parfois + qu’avant le traitement (!) favorisant alors la récidive des ulcères.
Ces effets peuvent être observés après des traitements de plus de 15 jours.
Voilà pourquoi, il est indispensable de les utiliser avec parcimonie et de ne pas attendre pour chercher la cause de l’apparition des ulcères gastriques.

Une des causes reconnues des ulcères gastriques est le stress. Mot derrière lequel se cache beaucoup de choses !
C’est là que les médecines alternatives interviennent. Les traitements naturels permettent de soulager voire réduire le recours aux traitement allopathiques tout en évitant les effets secondaires et la diminution du capital santé.
Selon chaque cas, les thérapies seront sélectionnées pour répondre aux besoins spécifiques du cheval concerné.
La phytothérapie (gingembre, réglisse, mélisse, plantain, aloe vera, etc.), la gemmothérapie (bourgeons de figuier, de tilleul, d’aulne glutineux, etc.), l’acupuncture peuvent être utilisés à la fois pour leurs actions curative et préventive.
En parallèle, une analyse de l’environnement (box, prairie, vie sociale avec les congénères, activité physique, bien-être relationnel avec les humains, etc.) et une analyse nutritionnelle permettent de détailler chaque facteur qui peut être modifié pour retrouver un bon capital santé et ainsi une rémission des symptômes sur le long terme.